Halite
La halite est un minéral composé de chlorure de sodium de formule NaCl avec des traces de. Pure, elle est incolore si les cristaux sont bien constitués, ou blanche.
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Catégorie IV : halogénures |
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Formule brute | NaCl | ||
Numéro CAS | |||
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Masse formulaire | 58, 44 g/mol | ||
Couleur | incolore, blanc, jaune; orange; rougeâtre; bleu; violet; grisâtre; rosâtre rouge orange | ||
Classe cristalline et groupe d'espace | Hexoctahedral, Fm3m | ||
Système cristallin | Cubique | ||
Réseau de Bravais | Faces centrées F | ||
Clivage | parfait, sur {100}, {010}, {001}. | ||
Habitus | cristaux habituels {100}, en masse, en croutes... | ||
Fracture | conchoïdale | ||
Échelle de Mohs | 2 | ||
Éclat | vitreux | ||
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Biréfringence | δ = 0, 000 | ||
Polychroïsme | faible | ||
Fluorescence ultraviolet | en fonction des impuretés | ||
Trait | blanc | ||
Transparence | transparent à translucide | ||
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Densité | 2, 16 | ||
Solubilité | soluble dans l'eau | ||
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Magnétisme | aucun | ||
Radioactivité | très rare, halite se présente bleue | ||
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La halite est un minéral composé de chlorure de sodium de formule NaCl avec des traces de (I;Br;F;Fe;O;Si). Pure, elle est incolore si les cristaux sont bien constitués, ou blanche. La présence d'impuretés lui donne quelquefois une couleur grise, jaunâtre à rougeâtre, brunâtre, ou bleue en cas de radioactivité.
Inventeur et étymologie
Connue depuis la préhistoire, l'inventeur «moderne» est Ernst Friedrich Glocker en 1847, qui lui a attribué le nom de «halites». Ce mot vient du grec άλς hals = sel, et λίθος lithos = pierre. C'est James Dwight Dana qui lui donnera son nom définitif en enlevant le «s» final[1].
Cristallographie
La halite cristallise dans le groupe d'espace cubique Fm3m (Z = 4) [2].
- Paramètre de la maille conventionnelle : a = 5, 6402 Å ; V = 179, 43 Å3
- Densité calculée = 2, 16 g/cm3
La structure de la halite correspond à deux sous réseaux cubiques à face centrée d'ions, décalés de la moitié du côté de la maille selon l'une des directions des côtés de la maille.
Les ions Na+ et Cl– ont chacun une coordinence 6 : que n'importe quel ion Cl– est entouré de 6 ions Na+, formant un octaèdre autour du Cl–. Et inversement, autour de chaque ion Na+ se trouvent comme plus proches voisins 6 ions Cl– formant aussi un octaèdre.
Cristallochimie
La halite se présente sous forme d'un réseau cubique d'ions hexacoordonnés, c'est-à-dire que chaque anion est entouré de façon octaédrique par six cations, et réciproquement.
Gîtologie
La halite est un composant de nombreuses roches évaporitiques, provenant de l'évaporation de lacs ou mers salés. Elle peut se rencontrer en couches importantes dans les dépôts sédimentaires et en efflorescences en régions arides. La halite est associée à divers chlorures, carbonates et sulfates (gypse, sylvine, polyhalite, carnallite, etc. ).
Mélange
- Natrikalite, espèce décrite par Gilbert Joseph Adam en 1869, déclassée comme mélange de halite et de sylvite[3].
Synonymie
Il existe pour cette espèce de nombreux synonymes[4] :
- β-Halite ;
- Cachi ; du quechua “kallchi” qui veut dire «sel» en référence aux lagunes saumâtres du Nord-Est de l'Argentine ;
- Halites (Glocker) ;
- Martinsite (Karsten) [5] ;
- Soude muriatée ;
- Sel gemme.
Gisements remarquables
- France
- Pologne
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- Mines de sel de Wieliczka, Wieliczka, Małopolskie - Mine ouverte dès le XIIIe siècle, classée au patrimoine de l'UNESCO.
Utilisation
Ses principales utilisations sont :
- Minerai d'extraction de la soude, et de l'acide chlorhydrique.
- Dans l'industrie alimentaire, comme conservateur (surtout pour la conservation de la viande) ou condiment (sel alimentaire).
- La halite est le principal constituant du sel utilisé pour le salage des routes.
- Important minerai pour les sous produits extraits : potasse, magnésium, chlore, brome, iode.
Galerie
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Notes et références
- Dana (1868), System of Mineralogy, 5th. ed. : 112.
- ICSD No. 61 662 ; (en) J. E. Nickels, M. A. Fineman et W. E. Wallace, «X-ray diffraction studies of sodium chloride-sodium bromide solid solutions», dans Journal of Physical Chemistry , vol. 53, no 5, 1949, p. 625-628 [ lien DOI ]
- Adam, M. (1869) Tableau minéralogique, Paris : 69
- «Index alphabétique de nomenclature minéralogique» BRGM
- (de) Karsten, «Der Martinsit, ein im Steinsalzlager zu Stassfurth aufgefundenes Salz», dans J. Prakt. Chem. , vol. 36, no 1, 1845, p. 127 (ISSN 0941-1216) [ lien DOI ]
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